• Seijo no Maryoku wa Bannou desu (manga + novel)

    Seijo no Maryoku wa Bannou desu (manga + novel)   INFORMATIONS :

    Titres alternatifs : The Saint's Magic Power is Omnipotent

    Origine : novel (2017)

    Autre adaptation : manga (2017)

    Auteur : Tachibana Yuka

    Nombre de volumes LN : 5 (en cours)

    Nombre de volumes manga: 4 (en cours)

    Pays : Japon

    Thèmes : Romance, Magie, Fantastique, Isekai

    BANDE ANNONCE :
     
     

    J'ai en premier découvert le manga, puis je me suis dirigée vers l'oeuvre originale, le novel. Du coup, je viens vous parler des deux.

    Et parce que je n’ai pas trouvé de synopsis digne de ce nom, je vais vous faire moi-même le résumé.

     

    DE QUOI ÇA PARLE ? 

    Dans un autre monde où la magie existe, se trouve le royaume de Slantania. Dans ce royaume se développe le "miasme", lorsque ce miasme devient trop important, cela crée des démons, ce qui est évidemment dangereux pour la population. Seul moyen de se débarrasser des démons, les tuer. Malheureusement, il vient toujours un moment où le miasme s'épaissit et où les démons apparaissent plus rapidement qu'ils ne sont détruits. C'est à ce moment-là qu’apparaît toujours une Sainte, ayant la capacité d'utiliser une très puissante magie, la magie sacrée, capable de se débarrasser du miasme et des démons. Cependant, il fut un temps où la Sainte n'apparaissait pas "naturellement". Les mages et les sages ont alors créé une cérémonie pour invoquer celle qui deviendra la Sainte, cette cérémonie fut appelée: la "Cérémonie d'Invocation de la Sainte".

    Pendant notre ère, au Japon. Alors qu'elle rentre exténuée du travail, Takanshi Sei, jeune employée de 20 ans, se fait invoquer par la cérémonie d'invocation de la Sainte dans cet autre monde à Slantania, en même temps qu'une autre japonaise. Alors que Sei est perdue dans une pièce pleine d'inconnus, un jeune homme débarque et... sans même jeter un seul regard à Sei, emporte avec lui l'autre jeune fille qu'il appelle la "Sainte". Laissant Sei, seule et très en colère.

    Ne pouvant retourner dans son monde, Sei va rester au Palais-royal jusqu’à ce que par hasard, elle se retrouve à travailler dans un centre de recherche sur les herbes médicinales (un laboratoire quoi). Tout en cachant son vrai statut de "Sainte" elle y fabriquera des potions et des cosmétiques. Et utilisera sa puissante magie de soin pour guérir les guerriers qui combattent les démons. Mais peu à peu, les gens commenceront à douter... Et si Sei était la Sainte...?

    Seijo no Maryoku wa Bannou desu (manga + novel)

      

    MON AVIS : 

    Un isekai vraiment sympa, agréable et plutôt prenant. Je n'ai pas grand chose à dire sur l'univers, il est assez commun dans ce genre d’histoire. Une époque un peu moyenâgeuse, avec des coutumes très différentes du Japon d'aujourd'hui, avec en plus de la magie.

    Sei, notre héroïne.

    Elle m'a beaucoup plu dès le début. Bien que ce soit une héroïne japonaise typique, (gentille, serviable etc.) elle a tout de même son petit caractère. On peut le constater dès le début lorsqu'elle va clairement faire comprendre son mécontentement d'avoir été invoqué sans son avis, et d'avoir été ignoré par le prince Kyle. De plus, on ne suit pas une lycéenne mais une jeune femme déjà dans la vie active. Personnellement, je préfère. Elle sait ce que c'est de travailler durement et d'avoir des responsabilités, bref, elle est assez mature pour une héroïne de shojo. 

    C'est donc avec elle nous allons découvrir ce nouveau monde, et ses pouvoirs de Sainte. Sei fera également connaitre la "gastronomie" au royaume de Slantania, car jusqu’à maintenant, la nourriture là-bas n'était pas terrible et servait uniquement à se nourrir sans que ce soit bon, les trucs de base quoi. En plus de la cuisine, elle créera également des cosmétiques, choses qu'elle faisait déjà elle-même au Japon, car elle a toujours été intéressée par les plantes médicinales. Bref. Petit à petit, Sei va faire découvrir des choses simples de notre monde, à ce isekai.

    Ce que je trouve dommage c'est qu'encore une fois, l’héroïne n'a pas de background. Mise à part qu'elle bossait non stop quand elle vivait au Japon, on n'a aucune info, c'est vide. Elle n'a pas non plus d'expérience avec les hommes, donc niveau romance, c'est vide. L'auteur aurait pu lui créer tout un passé, une relation passée compliquée par exemple, histoire que lors de sa nouvelle romance avec Hawk il y ait du contenu, bref un truc intéressant. Là c'est vide, c'est comme si sa vie commençait uniquement lors de son arrivée à Slantania. Rien de nouveau pour un manga shojo, mais quand même, c'est dommage.

     

    Personnages secondaires.

    Il est temps de vous parler de ceux qui entourent notre héroïne.

    Seijo no Maryoku wa Bannou desu (manga + novel)

    J'aime beaucoup le directeur de l'institut de recherche, Johan Waldeck (à droite sur l'image), c'est un peu le "grand-frère / oncle" taquin et sympa qu'on ne peut qu’apprécier. Je trouve limite un peu dommage qu'il ne soit pas le prétendant de Sei. C'est le meilleur ami d'Albert Hawk (à gauche), celui qui tombera sous le charme de notre héroïne. Ce dernier est un peu effacé, dommage, je préfère les perso plus entreprenant mdr. Malgré tout, il reste mignon, surtout quand il fait sa tête de chien battu quand il a une faveur à demander à Sei ^^ Mais je vous parlerais plus de lui et de la romance plus tard. 

    Ensuite nous avons Yuuri Dreves, le haut magicien accro à la magie. J'avais un peu de mal à le cerner dans le début, c'est un personnage un peu égoïste qui ne pense qu'à la magie et qui va voir en Sei, la Sainte au pouvoir sacré, un bon sujet d'expérience. Malgré tout, j'ai fini par l’apprécier et le trouver plutôt amusant. Par contre, si jamais ce novel est adapté en anime, je ne vois que Miyano Mamoru en seiyu (Lin Yao de Fullmetal alchemist, Dazai de Bungou Stray dog, Zange de Inu X Boku SS) pour faire la voix, chaque fois que je lis ses répliques c’est sa voix que j'entends lol. Je l'imagine trop faire "Ya-oh ~ ♪" 

    Je termine avec Jude et le roi. Juste pour les mentionner car je les aime bien. Le roi est un tout petit peu plus présent dans le novel, apparemment certaines scènes (très rare) ont été retiré, dommage. Quant à Jude, il y a une info qu'on apprend dans un bonus du novel mais qui n’apparaît pas dans le manga, perso je ne l'avais pas vu venir ^^ spoil novel à surligner : → Dans le début Jude était un peu intéressé par Sei. Ce qui n'est pourtant pas du tout visible dans le début.

     

    Romance... avec une héroïne japonaise.

    La romance est donc entre Sei et Albert Hawk. Bien que je trouve le duo assez mignon, je trouve le rapprochement entre les deux un peu trop long, enfin... c'est surtout le côté "innocent" de l'héroïne qui me dérange. Car, on apprend plus tard (dans un bonus) que si Al prend son temps avec Sei, c'est pour ne pas la brusquer, car il a remarqué (comme tous les perso en fait) qu'elle n'avait pas d'expérience avec les hommes, et qu'elle est facilement gênée. Chaton, si tu attends qu'elle fasse le premier pas, à 80 ans tu seras toujours célibataire... 

    Le problème dans la romance, c'est donc l’héroïne. Et c'est là où je regrette que ce soit une oeuvre japonaise. Car oui, qui dit shojo japonais, dit héroïne japonaise, et forcement une bonne jeune fille japonaise se doit d'être "innocente" et mignonne pour plaire. C'est en partie pour ça que j'ai toujours eu du mal avec les shojo japonais qui se passent dans un univers réel (lycée, collège, japon etc.), car évidemment ils prennent un personnage semblable à une vraie japonaise, ou en tout cas, de l'idéale japonais. Ce qui donne une héroïne à la personnalité et au vécu assez différent d'une occidentale, Française par exemple. Une parfaite héroïne japonaise se doit d'être mignonne et innocente. 

    Bon après, en tant qu'oeuvre japonaise, l'auteur vise évidemment le public japonais. Donc normal si je n'arrive pas à m'identifier à l’héroïne ou à me plonger totalement dans l’histoire (je ne suis pas la cible). C'est pourquoi, même si c'est un côté de l'héroïne que je n'apprécie pas vraiment, je ne peux pas mettre ça dans les points négatifs. C'est deux pays, deux cultures différentes et aux mœurs différentes. On ne peut pas vraiment comparer et dire que l'une et mieux que l'autre. Juste qu'en tant que Française, ce n'est pas le genre d’héroïne que je préfère. 

    Après, ça reste une bonne héroïne, on est pas du tout avec une cruche sans cervelle, au contraire, elle est intelligente, à son caractère et peut parfois faire preuve d'ironie. 

     

    Écriture, langage... qui ne colle pas à l'univers ?

    Bon là vous allez vous dire que je chipote, et c'est peut-être pas faux ^^, mais quand on s'en rend compte, difficile de passer outre.

    S'il y a tant d’œuvres dans ce genre d'univers (style d'époque), c'est parce c'est beau, ça fait rêver et il est facile de créer une ambiance romantique avec toutes ces belles robes, ces grands bals, les nobles, la royauté etc... bref. un univers parfait pour un shojo. Mais là, mise à part le décor visuel, le château et les belles robes, le reste ne suit pas, à commencer par le langage qui mine de rien à une place importante dans une oeuvre.

    L'écriture est trop japonisée. 

    L'univers dans lequel se déroule l'histoire est clairement inspiré de la monarchie de l'époque dans certains pays d’Europe. Les nobles sont appelés par leur titre, Marquis, Duc, comte, vicomte, baron. Ou encore Lady, Lord, Sir etc. qui permet de nommer une personne avec respect, souvent une personne de la noblesse. Ça remplace le Mlle, Madame, Monsieur de chez nous. Bref. Les habitants de cet autre monde ne connaissent évidemment rien du notre, ni du Japon. Alors pourquoi parlent-ils comme des japonais ? 

    Et c'est ça qui ne colle pas du tout à l'univers. "-san", "-sama", "-dono" Qu'est-ce que ça vient faire là ? C'est tellement pas naturel dans cet univers que pendant ma lecture j'ai involontairement arrêté de lire ces suffixes honorifiques japonais. Du coup, ça rappelle un peu trop les shojo classiques qui se déroulent dans un univers réel, au Japon. C'est dommage. On n'est pas totalement embarqué dans l’univers de Slantania. Dans le manga ça ne choque pas trop, car avec les dessins style manga japonais ça passe, on a l'habitude, ça choque pas, même si ça ne colle pas à l'univers. Mais dans le novel où il n'y a que du texte, on s'imagine nous-même l'univers "de l'époque" avec le langage et les manières d'aristocrates. Du coup, le langage japonais ressort plus, et ça fait un peu tache en fait. Surtout que les titres de noblesse un peu cités dans le début sont complètement oubliés par la suite. 

    Exemples : Pour comparer, dans le manga et novel Common sens of a Duke's Daugter (article bientôt diapo), l'héroïne était japonaise avant de mourir et de se réincarner dans un autre monde semblable à celui de Seijo no Maryoku (mais sans la magie). Et pourtant, l'auteur est resté fidèle à son univers et a adapté son écriture à celui-ci. Les personnages n'utilisent pas suffixes japonais pour montrer le respect, mais utilisent les titres de noblesse. Ce qui est plus logique. On est bien plus ancré dans l'univers. Il n'y a pas non plus les "tadaima", "ittekimasu" etc. traditionnel du Japon. Idem, dans The Villainess Reverses the Hourglass, bien que l’héroïne Aria ne vienne pas du japon, il n'y a aucun indice qui trahit l'origine du novel /webtoon ou de l'auteur.

    En bref, l'écriture trop japonaise ne va pas avec l'univers créé par l'auteure. Je ne pense pas que ce soit fait consciemment, mais c'est dommage. Ça aurait été bien plus intéressant de voir notre héroïne apprendre toutes ces nouvelles manières et coutumes. Là, elle ne semble pas trop dépaysée.

     

    Manga & Novel.

    Il n'y a pas une grande différence entre les dessins du manga et du novel. 

     

    Seijo no Maryoku wa Bannou desu (manga + novel)

    novel par Yasuyuki Syuri                                                                                  manga Fuji Azuki

     

    Yasuyuki Syuri dessinateur du novel et aussi en charge du chara-design dans le manga.

    Fuji Azuki dessinateur du manga.

     

    Pour ce qui est du contenu, le manga est très fidèle à l'oeuvre originale, mis à part quelques scènes et quelques bonus qui nous apprennent un peu plus sur les personnages secondaires.

     

    Conclusion

    Après avoir lu mon article et les points négatifs relevés, on pourrait croire que je n'ai pas apprécié, mais pas du tout. Au contraire, que ce soit le novel ou le manga j'aime beaucoup l'histoire. C'est un isekai assez commun mais fort agréable à lire. 

    En ce qui concerne le fait que ce soit une gentille japonaise qui n'a aucune expérience en amour etc. je n'en tiens pas rigueur, car comme dit plus haut, c'est une oeuvre japonaise, donc c'est plutôt normal de retrouver ce genre d'héroïne. Et puis, Sei n'est pas du tout une cruche, elle a même son petit caractère donc au final, ça me va totalement.

    Par contre, pour l'écriture un peu trop japonaise, là, c’est vraiment dommage. J'aurais aimé que l'auteur nous embarque plus dans l'univers qu'elle a créé en adaptant son écriture. Ça aurait été plus fluide lors de la lecture, et plus logique aussi. Après, je pense que peu de gens s'en rendent compte, surtout pour ceux qui lisent uniquement le manga.  

    PS: Je vous jure, je voulais faire court.... mais bon, j'ai pas réussi. Je suis trop bavarde dans mes articles je crois XD

     

    OU LIRE LE MANGA ET LE NOVEL ?

    Le manga est traduit en français par la Kisekai scantrad.

    Le novel était traduit par une team anglaise, mais les liens ont été retiré suite au licenciement du novel.

     

    Mon avis sur l'anime.


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